Et oui ! J'ai cédé, moi-aussi, au plaisir narcissique de m'étaler dans une bloggerie.
“Ben pourquoi ?” me direz-vous. C'est ici qu'intervient un long monologue de deux pages à la Claude Simon, Prix Nobel de Littérature s'il vous plait et français (cherchez, comptez, ils ne sont pas si nombreux que cela), deux pages mais une seule phrase, pour ceux qui auraient reconnus la référence à la “Route des Flandres”, mais en fait non, car, en fait, je l'avoue ici : j'ai un vice ; de ces vices qui se cachent et qui un jour, n'en pouvant plus d'être cachés, bradés, spoliés, minimisés, raccourcis, rognés - vous avez deviné ? - ont besoin t'apparaître au grand jour, dans la petite lucarne, sous vos yeux ébaubis - là, je suis censé ouvrir une parenthèse, cependant elle casserait le rythme de la phrase alors, je ne l'ouvre pas ; donc, je reprends mon aparté : j'adore ébaubi “Hé ! Bobby !”, désolé, pour reprendre les mots d'une célèbre marionnette des Guignols - ébahis, étonnés de l'ahurissement de cette lecture hallucinée de mots en vrac, (j'avoue ici j'aime les gros teutonnes... ou les filles à gros teutons mais si je dis ça je casse mon image, - c'est extrait une chanson d'un type en cuir Gérard le Normand, non, non, rendons à Alain ce qui est à Souchon - puis c'est pas une raison que il y en a plein les mangas et les figurines pour se l'avouer en public, enfin, quand j'aurai du public) qui de fil en aiguille ma chère Arianne nous perdent dans un labyrinthe foutraque d'une conversation qui ne semble pas vous être destinée et pourtant, je suis comme vous, avec mon vice, j'en joue.
C'est donc, le propos de ce blog que je me propose d'entretenir tout seul, soliloque est le mot, ou avec vous, compagnons d'infortunes.
Donc, oui, je joue !
Oui, je joue avec les mots aussi !
J'adore ça !
Je partagerai donc mes bons mots - certes c'est moi qui suis juge et partie et comme ce n'est pas tous les jours que cela m'arrive j'en profite - et mes parties de jeux (je préfère le préciser “parties de jeux”, les lecteurs de blogs font souvent, de même que les auteurs - hop tout le monde dans le même panier - des références salaces alors je préfère me prémunir de suite contre les quolibets et autres remarques néfastes à mon image), mes découvertes ludiques, et... Ben, le reste, si vous êtes arrivés ici, nous le découvrirons ensemble.
Bienvenue sur mon blog !
Voilà.
Merci Kawal.
Mais je t'en prie Kawal.
C'est fini ?
Heu, oui ! Ha, non, non ! Il y a aura aussi des photos !